« Entre l'agriculture biologique, durable, raisonnée, intégrée, écologiquement intensive, agro-écologique… on peut estimer que plus de 25 % des agriculteurs ont déjà concrètement basculé dans de nouvelles pratiques », a estimé Pascale Briand, directrice générale de l'Agence nationale de la recherche, lors d'une intervention aux 8e Rencontres parlementaires sur l'agriculture durable, le 5 décembre, à Paris.
« 25 % des agriculteurs ont déjà concrètement basculé dans de nouvelles pratiques », estime Pascale Briand |
Un chiffre bien inférieur à la sensibilité des agriculteurs sur les questions de l'environnement, a ajouté la dirigeante de l'ANR.
La première exigence, de son point de vue, est « d'objectiver la nature des problèmes liés à l'utilisation des intrants, aux pratiques agricoles », pour, déjà, « s'accorder sur les faits ».
La deuxième exigence consiste à « créer des pistes, des solutions, pour résoudre à la fois les problèmes de sécurité et de sureté alimentaire, en tenant compte de l'atout que représente une agriculture compétitive […] Il est du devoir de la recherche de diffuser les connaissances liées à l'agriculture durable dans le monde professionnel mais aussi après des citoyens, en apportant une information compréhensible. Raison pour laquelle la recherche se déploie à la fois dans les domaines de nouvelles pratiques agricoles, de produits plus efficaces mais aussi en sciences humaines et sociales.”
Propos recueillis par Catherine Deger