Plus de transparence demandée aux fondations environnementales

15 février 2011 - La rédaction 

Une plus grande transparence financière et d’éventuels conflits d’intérêts ont été montrés du doigt par deux parlementaires dans un rapport sur les associations et fondations de défense de l’environnement commandé par le bureau de la Commission du développement durable du Parlement. Dans la ligne de mire des députés Geneviève Gaillard (PS) et Jean-Marie Sermier (UMP), les fondations, forme adoptée notamment par le WWF France, la fondation Goodplanet de Yann Arthus-Bertrand ou la Fondation Nicolas Hulot.

Les rapporteurs s’émeuvent de l’absence de démocratie qui préside par nature à la gouvernance de telles structures, soulignant le risque de confusion entre intérêt général et action personnelle. Autre inquiétude des députés: l’influence des donateurs, entreprises privées ou pays. Et de citer une nouvelle fois Yann Arthus-Bertrand. « Il soutient l’organisation de la coupe du monde de football de 2022 au Qatar mais ce pays a financé la traduction en arabe de son film Home »,  font remarquer les deux parlementaires.

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