C’est Pascal Ferey de
A la lecture de la dépêche, Pascal Ferey a estimé qu’il manquait des conditions. «L’objectif de 50 % est maintenu mais sous réserve de trouver des solutions alternatives possibles et sans objectif de date. Les agriculteurs sont d’accord pour diminuer les utilisations mais pas à n’importe quel prix et sans calendrier fermé. Sinon ce sera l’impasse. » Ce que prévoyait d’ailleurs le rapport d’étape. Il interpelle aussi les filières et l’Etat : « nous ne pouvons pas porter tout seul ces dossiers, il faut que la recherche se mobilise, publique et privée. Il faut des variétés résistantes. Je regrette qu’il n’y est pas plus de recherche fondamentale en France ». Par ailleurs, le plan de retrait des molécules les plus dangereuses a été acté : 30 en 2008, 20 en 2010, 10 en 2012.
Côté OGM, autre sujet difficile, à la question « seriez-vous d’accord comme c’est le cas en Allemagne pour faire appliquer la clause de sauvegarde prévue dans la directive européenne pour le maïs Mon 810 ? Jean-Louis Borloo a répondu : oui. Pour Arnaud Appoteker de Greenpeace, c’est un très bon signe.
Déception par contre du côté du bio : triplement des surfaces avec un objectif de 6 % de
Enfin, la certification des exploitations est, pour l’heure, abandonnée, jugée complexe à mettre en œuvre par les agriculteurs. Un dossier sur lequel France nature environnement attendait un écho favorable.
La constitution d’une trame verte (réseau continu d’espaces naturels préservés) a aussi été obtenue. Un état des lieux va être fait et une contractualisation avec les acteurs locaux sera établie. Allain Bougrain Dubourg de
Sébastien Genest, président de FNE |
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