Pour Martin Hirsch, directeur général de l’Afssa, “les problèmes d’influence existent véritablement”. Joël Ménard, professeur de médecine, appuie ce discours : “Il faut formaliser le travail des experts. Une méthode rigoureuse doit être appliquée pour garantir l’objectivité du travail”. Par ailleurs, Claude Got, spécialiste des questions de santé publique souligne, à l’heure actuelle, un “manque de détails dans la résolution des problèmes”.
Les participants de la table ronde ont prôné, comme solutions, davantage de retour de l’information par rapport aux experts de la part des décideurs, mais également la responsabilisation de l’expert pour éviter la dissolution de la chaîne d’évaluation et que chacun se renvoie la balle en cas de problème. “Si chacun peut se réfugier derrière une loi ou une procédure, la sécurité ne sera jamais pleinement assurée”, précise Martin Hirsch.