Le deuxième Symposium international sur l’agro-écologie se tient à Rome du 3 au 5 avril. L’occasion, pour le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), José Graziano da Silva, d’exprimer sa confiance en l’agro-écologie.
Selon lui, ce mode de production, posé en alternative au modèle intensif, « pourrait nourrir le monde à travers des systèmes alimentaires durables préservant l’environnement. »
Un discours d’introduction tenu par Stéphane Le Foll
Stéphane Le Foll, ancien ministre de l’Agriculture français (2012-2017) ayant fait de l’agro-écologie un axe fondamentale de son action au gouvernement, était invité à prononcer le discours d’ouverture du Symposium. Il a soutenu la position de José Graziano da Silva, et appelé à prendre des mesures pour lancer une « révolution doublement verte » en matière de production agricole, « qui s’appuiera sur la nature, la science et le savoir local. »
Starting now! Agroecology Symposium at FAO.
For the next 3 days we will be discussing how #agroecology can help us achieve the #SDGs and #ZeroHunger.
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— FAO Knowledge (@FAOKnowledge) 3 avril 2018
« Pour avancer, nous avons besoin que davantage de gouvernements et de décideurs politiques issus du monde entier s’impliquent » a estimé le directeur général de la FAO. Une trentaine de pays à ce jour, particulièrement latino-américains, mais aussi la Corée du Sud, la Chine, la Côte d’Ivoire, ainsi que l’Autriche, l’Allemagne, le Danemark, la France, la Suisse et l’Italie… ont adopté un cadre législatif ou réglementaire pour encourager le développement de l’agroécologie.