Les difficultés climatiques, les stocks mondiaux au plus bas, les besoins alimentaires des pays émergents, et les 9 milliards d’êtres humains à nourrir à l’avenir, donnent “une perspective nouvelle aux politiques agricoles qui vont devoir gérer de nouveaux problèmes comme la spéculation des denrées”, a-t-il estimé dans une interview au quotidien Le Monde daté du mercredi 5 septembre. Pour autant il ne s’agit pas de produire à tous crins, le productivisme appartient au passé : “Il va falloir produire différemment, efficacement et durablement”. Le défi à relever sera de “concilier cette nouvelle exigence de production avec l’écologie et la sécurité alimentaire”.
Le ministre de l’Agriculture souligne aussi le rôle positif que doit jouer l’agriculture dans le Grenelle de l’environnement . “Il n’y a aucune raison pour que les agriculteurs soient “en position défensive”. Nous serons source de propositions comme nous le serons dans le débat de ce que j’appelle un nouveau projet alimentaire, rural et agricole européen”, a-t-il assuré.