Environ 800 documents destinés à des agents spécialisés ont été recensés. Ils traitent des précautions d’usage des produits phytosanitaires ; en parallèle une centaine d’expériences scientifiques et d’études de terrain ont été analysées. Toute cette documentation est regroupée dans la base de données Topps et a permis l’élaboration du protocole commun de bonnes pratiques.
Les documents collectés proviennent principalement de Belgique, du Danemark, de France, d’une partie de l’Allemagne, d’Italie, de Pologne, d’Espagne et du Royaume-Uni. D’autres sont attendus de la République tchèque, de Finlande, de Hongrie, des Pays-Bas, du Portugal, de Slovaquie et de Suède.
Pour une prise de conscience efficace – Un recueil de bonnes pratique
Ces documents qui traitent des pratiques optimales de gestion des phytosanitaires montrent des différences importantes entre les pays, notamment en termes de prise de conscience de la problématique de la pollution ponctuelle. Ainsi, alors que les pays du centre et du nord de l’Europe ont déjà mis au point des procédures de mise en application et de contrôle, les pays du Sud et de l’Est ne l’ont pas encore fait. C’est pourquoi l’accent est mis sur les procédures sur la base d’un « cœur » qui ne retient que l’essentiel et qui permet aux autres pays d’évoluer progressivement vers ce consensus.
Quelle efficacité des mesures préconisées ? – Les démonstrations mises en place
Des bassins versant de démonstration, vont permettre de promouvoir l’efficacité de ces protocoles de prévention des pollutions ponctuelles. Les sites suivants ont été sélectionnés : Italie (Tanaro), Pologne (Utara), Danemark (Bygholm), Belgique et France (Yser), Allemagne (Stevern et Halter). Ces zones joueront le rôle de vecteur de diffusion des bonnes pratiques « Topps » tout en permettant un suivi des situations présentes et à venir. Pour cela, les partenaires du Projet organisent des activités de conseil, de formation et d’information. Aucun budget spécifique n’est consacré à ces activés : d’autres sources de financements sont donc nécessaire (niveau local).
Les moyens mis à disposition – les modalités de mise en oeuvre
La mise au point de matériels didactiques et des ateliers de travaux pratiques font partie intégrante du projet et du financement Topps. Neuf fermes modèles couvrant toute l’Europe sont concernées.
Par ailleurs, la cellule de pilotage technique Topps contribue à la création d’outils d’information et de démonstration afin de couvrir les principaux événements concernant la vie agricole (expositions, séminaires, etc.). Des journées techniques seront également mis à la disposition de sociétés et organisations concernées par les pollutions ponctuelles de l’environnement diverses afin de partager l’expertise développée dans le projet.
Les ateliers d’expertises – Ou comment tracer le chemin menant au succès
Un premier séminaire d’expertise européenne s’est tenu à Bruxelles en février 2007. Les probabilités de succès et d’échec des solutions proposées y ont été abordées. Pour cela, des ateliers d’experts ont permis d’aborder successivement les incidents possibles lors du transport et du stockage des produits phytosanitaires, les problèmes engendrés par les pulvérisations et les techniques de traitement des déchets, le retraitement des résidus. Cette approche à permis la validation le protocole commun des bonnes pratiques contribuant à la réduction drastique des pollutions ponctuelles. Ces mesures seront ensuite diffusées au sein de toute l’Europe suivant un plan de communication spécifique.
Quels partenaires pour quelles solutions…
Topps est un projet de démonstration de dimension européenne grâce à un large réseau de partenaires. Ce partenariat regroupe, des organismes de développement agricoles, des instituts de recherche publics et privés et l’agro-industrie. Les pays d’Europe ont été réunis en quatre « clusters » régionaux : Nord (Danemark, Finlande et Suède), Est (Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie), Sud (Italie, Portugal, Espagne et le Sud de la France) et Centre (Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Nord de la France, Royaume-Uni). Les questions et moyens techniques pour les résoudre sont élaborés en concertation avec les experts d’une unité de support technique ; la diffusion des travaux est assurée vers les acteurs décisionnels via une Cellule de Communication.