Première « certification environnementale niveau 2 », obtenue en direct

24 mai 2012 - La rédaction 

« J'avais besoin de montrer à la société qu'un agriculteur peut produire bien et propre et de changer l'image négative que l'on nous attribue trop souvent», affirme Stéphane Lebègue à Acy-Romance, dans les Ardennes. Il est à la tête de la première exploitation agricole à accéder directement à la « Certification environnementale niveau 2 » dont le diplôme lui a été remis le 14 mai. Il s'agit d'un certificat officiel attribué par un organisme indépendant, montrant que l'intéressé a suivi toute une démarche respectueuse de l'environnement dans la conduite de son exploitation, notamment dans l'usage des engrais, des produits phytosanitaires (pesticides) et dans la gestion de l'eau.

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Un cahier des charges à respecter
Stéphane Lebègue a du respecter un cahier des charges comportant 16 exigences. Par exemple, identifier et protéger sur l'exploitation les zones les plus importantes pour le maintien de la biodiversité. En matière de fertilisants, il est tenu de « les stocker et raisonner au plus juste les apports en vue de répondre aux besoins des plantes et de garantir un rendement et une qualité satisfaisants tout en limitant les fuites vers le milieu naturel », selon les textes. En langage clair, cela signifie qu'il doit apporter la bonne dose d'engrais à la plante et au moment dont elle en a besoin, ni plus, ni moins, afin d'éviter que les excès n'aillent vers la nappe phréatique.
Concernant la stratégie phytosanitaire, la lutte contre les maladies et parasites doit être « raisonnée » et l'agriculteur doit adapter l'utilisation des produits phytopharmaceutiques en fonction des besoins réels des plantes.

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Un soutien de la coopérative Vivescia
Toute cette démarche nécessite une organisation, des techniques, allant de la grille d'enregistrement des pratiques à remplir, aux analyses de sol, en passant par des systèmes de modélisation informatique permettant de déterminer la nécessité et le meilleur moment pour traiter les plantes. Pour cela, l'agriculteur est aidé par sa coopérative, Vivescia, qui comprend un service spécialisé dans l'accompagnement environnemental et agriculture durable de ses adhérents et dont le « défi environnemental » est une de ses priorités.
La « Certification niveau 2 » est donc la garantie que l'agriculteur a respecté toute une démarche. La suivante sera la certification n°3, dite « Haute valeur environnementale (HVE) » qui est fondée sur une obligation de résultats vérifiés à partir d'indicateurs officiels. Stéphane Lebègue pourra compter sur sa coopérative pour l'atteindre.

 

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