Près des deux tiers des Français soutiennent la production des biocarburants par l’agriculture française

7 octobre 2014 - La rédaction 

Réduction des émissions de GES, indépendance énergétique et contribution à la croissance de nos régions : les Français sont convaincus de l'intérêt des biocarburants et de leur potentiel de progrès, selon un sondage Ifop pour Sofiprotéol publié le 6 octobre.

Réalisé en juin 2014 auprès d'un échantillon de 1007 personnes, ce sondage indique que les Français soutiennent le développement des biocarburants : près des deux-tiers (64 %) approuvent le fait que l'agriculture française produise des biocarburants qui peuvent se mélanger à des carburants d'origine pétrolière et 82 % sont favorables à l'arrivée progressive des biocarburants de deuxième génération sur le marché français.

Parmi les raisons motivant ce soutien, 80 % des sondés considèrent que la France doit être capable de réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Ils marquent ainsi leur adhésion à l'un des objectifs clés du projet de loi relatif à la transition énergétique – « Consommer mieux en économisant l'énergie » – lequel porte tout particulièrement sur la réduction des consommations de carburants fossiles et le développement des biocarburants.

Réelle alternative aux énergies fossiles, opportunité pour l'agriculture 
Pour les Français, l'intérêt des biocarburants et leur potentiel de progrès portent principalement sur l'alternative qu'ils offrent aux énergies fossiles (77 %), sur les débouchés qu'ils peuvent offrir à l'agriculture française (74 %) ou encore sur leur impact limité sur la pollution, notamment en réduisant les rejets de particules et de fumée noire (74 %).

En ce qui concerne la question de l'allocation des sols, 70 % des sondés restent persuadés que l'agriculture française et européenne peut répondre à la fois aux besoins alimentaires et aux besoins énergétiques de la population. Un chiffre en nette progression par rapport à 2012 (+10 points), marquant le recul de l'idée selon laquelle les cultures énergétiques concurrencent les cultures alimentaires, accaparent les terres et provoquent une hausse des cours des matières premières agricoles.

Encourager les biocarburants de deuxième génération
Dans cette perspective, les sondés sont 82 % à être favorables à l'arrivée progressive des biocarburants de deuxième génération sur le marché français et 87 % à considérer que les réglementations futures, à l'instar du projet de loi relatif à la transition énergétique, devraient les promouvoir. Ces nouveaux biocarburants seront notamment produits à partir de plantes, de résidus agricoles, de résidus forestiers ou encore de déchets organiques ménagers.

« Les filières des biocarburants sont à la croisée des mondes de l'agriculture, de l'industrie, de l'énergie et de la recherche », conclut Jean-Philippe Puig, Directeur Général de Sofiprotéol. « Elles répondent à de nombreux enjeux actuels, de la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'indépendance énergétique, en passant par le dynamisme industriel de nos régions. Elles permettent de générer des emplois pérennes dans les territoires et représentent la seule source de carburants liquides renouvelables pouvant se substituer facilement aux carburants pétroliers. »

Les biocarburants : un atout pour le véhicule de demain
S'ils sont nombreux à percevoir les avantages économiques, environnementaux et énergétiques des biocarburants, les Français se révèlent plus partagés lorsqu'on les interroge sur la compatibilité des biocarburants avec les motorisations diesel : les biocarburants sont compatibles avec les motorisations diesel pour 55 % d'entre eux, contre 41 % partageant l'avis contraire.

Pour les Français, le véhicule de demain privilégiera les modes de propulsion hybride. Ils considèrent en effet que la voiture de ces vingt prochaines années combinera électrique et biocarburants (80 %), électrique et essence (75 %) et électrique et diesel (69 %). Le « 100 % électrique » convainc 64 % des répondants, alors que le « 100 % biocarburants » convainc pour sa part 53 % des sondés.

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