Prévoir le climat sur les 30 prochaines années

20 juin 2013 - La rédaction 

C'est à Toulouse que se prévoit le climat futur de la planète. Adossé à Météo France et aux universités de Reading et de Toronto, et financé par la fondation BNP Paribas, le Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique (Cerfacs) qui siège dans la ville rose vient d'achever la première phase de son programme Preclide de prévisibilité du climat à court terme.

Laurent Terray, coordinateur du projet et son équipe, cherchent à connaître le temps qu'il fera localement dans trente ans. Avant d'en arriver là, ils ont pu démontrer que la prévisibilité de la température à l'échelle de quelques dizaines d'années était principalement liée aux effets anthropiques (gaz à effet de serre et aérosols). Ils ont mesuré les conséquences du réchauffement climatique lié à l'augmentation des émissions des gaz à effet de serre.

Ainsi, si les émissions se poursuivent au rythme actuel, le réchauffement dans l'Hexagone, par rapport au climat actuel, serait de 1 à 2° en moyenne d'ici à 2050. La seconde phase du programme Preclide va concerner la réalisation de prévisions climatiques à partir de l'état actuel observé des océans. Les oscillations océaniques, atlantiques et pacifiques moduleraient en effet le réchauffement climatique. Ce qui ne serait pas sans effet localement.

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