Privilégier l’échelle du paysage à celle de la parcelle

12 novembre 2009 - La rédaction 

Penser à l’échelle du paysage plutôt qu’au niveau de la parcelle. C’est en substance ce que préconise Xavier Le Roux, directeur de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité, et qu’il a rappelé lors d’une table ronde organisée le 20 octobre par l’Institut national de la recherche agronomique, l’Inra, à l’Agrapole de Lyon. Ainsi la préservation d’espaces semi-naturels : mares, haies, bosquets, prairies permanentes, fossés est essentielle pour le maintien de la biodiversité. Xavier Le Roux a souligné que les bienfaits pour la biodiversité de la réduction des intrants chimiques ou du passage à l’agriculture biologique se faisaient pleinement sentir à l’échelle d’un paysage lorsque des zones semi-naturelles s’intégraient aux parcelles agricoles.
Xavier Le Roux a coordonné pendant un an et demi une expertise scientifique sur les synergies entre agriculture et biodiversité à la demande des ministères de l’Agriculture et de l’Écologie.

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