De petites parcelles pour des réserves abondantes
Pour les apiculteurs qui bénéficient de ces jachères apicoles, la plantation de fleurs sur seulement 0,5 % de la surface contribue pour 68 % à la qualité du bol alimentaire des abeilles.
Les jachères – aussi petites soient-elles – pallient le dérèglement de la biodiversité. A ce jour, 26 départements ont implantés ce type de jachères. 400 hectares sont consacrés à la conservation de la biodiversité. Chaque jachère s’étend sur des surfaces allant de 3 à 99 hectares suivant les régions.
De bonnes perspectives pour 2007
En 2006, compte tenu des conditions climatiques, seule la phacélie (plante annuelle qui fleurit en été et automne) a fleuri de façon significative sur la plupart des sites semés au printemps 2006. Avec les pleines floraisons de sainfoins, mélilot et autres trèfles, l’impact positif des jachères sur les colonies d’abeilles sera donc vraisemblablement encore plus positif en 2007.
S’appuyant sur les nouveaux enseignements recueillis via l’ensemble de ses expérimentations pilotes, initié en 2005, le Réseau Biodiversité pour les Abeilles continue de développer son expertise agronomique des jachères à intérêts apicoles. La bonne installation de 400 hectares et l’intérêt grandissant des apiculteurs et agriculteurs devraient, selon le réseau, conduire les jachères apicoles à se multiplier en France.