Après une récolte de miel 2016 en dessous des 10 000 tonnes, l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) annonce une production 2017 à nouveau sous cette barre. En cause : un printemps gélif suivi d’une grande période de sécheresse et de vent qui ont empêché les apiculteurs de faire des récoltes convenables. Lesquelles sont en baisse de 60 à 80 % par rapport à une année normale. De plus, l’affaiblissement du cheptel, couplé à la présence du frelon asiatique, pourraient entraver leur survie pendant la période hivernale. L’Unaf demande au gouvernement une aide financière exceptionnelle et la reconnaissance en calamité agricole pour les exploitations les plus touchées.
Étiqueter les miels importés
Enfin, l’Unaf alerte sur l’augmentation des miels d’importation qui représentent plus de 30 000 tonnes, soit 75 % des miels consommés en France. L’Unaf et l’UFC-Que choisir réclament la mention obligatoire des pays d’origine pour les miels mélangés, provenant de divers pays. En effet, si les textes obligent de mentionner sur l’étiquette le pays d’origine de la récolte, cette obligation tombe en cas de pluralité de pays. Les miels importés proviennent principalement de Chine, Ukraine, Argentine, Hongrie, Espagne et Italie.