Le projet Topps a contribué au bonheur d’Olivier Vanpeperstaete. L’exploitation de ce quadragénaire et père de cinq enfants avait été choisie comme ferme de démonstration, voilà trois ans par le projet européen. Située à 50 km au dessus de Lille à Esquelbec, elle répondait tout à fait aux critères d’Arvalis Institut du Végétal et du Cemagref, coordinateurs de l’évènement. Tout d’abord une proximité avec un bassin versant en l’occurrence celui de l’Yser (59) pour l’exploitation d’Esquelbec. Et une ferme représentative des attentes du monde agricole : ni trop petite, ni trop clinquante puisqu’elle atteint 58 hectares de polyculture élevage, avec un atelier de volailles. Au cours de ces trois années, tout s’est traduit par plusieurs aménagements : local de stockage avec classements des produits, installation d’une aire de remplissage, d’un lit biologique et d’un équipement du pulvérisateur avec une buse à injections d’air et d’un volucompteur programmable. Le tout pour la valeur de 5 000 euros à la charge de l’agriculteur. « Ce n’est pas une grosse somme et c’est surtout un investissement à long terme», concède Olivier Vanpeperstaete. Et d’ajouter: « J’ai certes tout le matériel pour ne pas polluer mais l’essentiel est de rester prudent et de l’utiliser avec les meilleures dispositions. Dans le cas inverse, ce serait un peu comme conduire une belle voiture sans ceinture de sécurité ».