Les députés ont adopté le 19 mars, lors de l'examen en première lecture à l'Assemblée nationale du projet de loi sur la biodiversité, un amendement interdisant l'usage des néonicotinoïdes à compter du 1er janvier 2016 sur le territoire. Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie et la rapporteure Geneviève Gaillard ont pourtant émis un avis défavorable à cet amendement, ne souhaitant pas une interdiction brutale et préférant des zones de non utilisation de ces substances. Pour les socialistes Gérard Bapt et Delphine Batho, qui ont déposé l'amendement n°754 (Rect), cinq molécules restent actuellement autorisées (imidaclopride, thiaclopride, clothianidine, thiaméthoxam et acétamipride) et présentent une toxicité aiguë, notamment pour les abeilles. Le texte doit encore passer au Sénat.