Puces électroniques : les éleveurs entendus

18 décembre 2014 - La rédaction 

Les quelques 500 à 600 éleveurs de brebis et chèvres, mobilisés suite à l'appel national de la Confédération paysage contre « l'industrialisation de l'élevage » le 17 décembre à Privas, Vitré et Cahors, ont obtenu gain de cause contre le puçage électronique. Le ministère de l'Agriculture a pris l'engagement écrit d'arrêter les sanctions, c'est-à-dire les pertes des primes de la politique agricole commune, notamment l'ICHN (Indemnité compensatoire de handicap naturel) et de l'aide ovine-caprine, à partir du 1e janvier, si l'on peut prouver que les animaux sont bien présents. Les boucles plastiques ont ainsi été reconnues comme éléments de traçabilité. Jusqu'à maintenant la réglementation européenne traduite en droit français en 2005 imposait aux éleveurs ovins et caprins d'identifier chaque animal né à partir du 1e janvier 2010 au moyen d'une puce électronique. Les éleveurs réfutent ce système de traçabilité beaucoup trop « industriel » à leur goût.

 

 class=

 

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter