Le terme OGM est défini dans la directive 2001/18/CE du Parlement européen et du conseil du 12 mars 2001 comme “un organisme, à l’exception des êtres humains, dont le matériel génétique a été modifié d’une manière qui ne s’effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle”. Cette directive comprend une liste des techniques de génie génétique utilisables pour fabriquer un OGM, ainsi qu’une liste des techniques qui ne sont pas considérées comme entraînant une modification génétique visant à produire un OGM.
Conférer un nouveau caractère
Un OGM est donc un organisme vivant, par exemple une plante, dans lequel on a transféré un gène d’intérêt prélevé dans une bactérie, une plante ou tout autre organisme. Ce nouveau gène, appelé transgène, est intégré dans le génome des cellules de l’organisme afin de lui conférer un nouveau caractère, comme la tolérance à un herbicide ou la résistance à un agent pathogène dans le cas des plantes. Ce caractère se transmet à la descendance comme un caractère génétique classique du fait que le transgène est présent dans toutes les cellules de l’organisme, où son expression se traduit par la synthèse de la protéine qu’il code (exemple : enzyme responsable de la dégradation d’un herbicide).
Depuis 1983, date d’obtention de la première plante transgénique, de nombreux progrès ont été réalisés tant dans le domaine des techniques de transgénèse que dans la diversité des gènes introduits et des espèces transformées.