Rats taupiers : l’État s’engage dans la lutte contre le ravageur

2 juin 2016 - La rédaction 
La préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes l'a annoncé le 31 mai : 600 000 euros vont être alloués par l'État à la lutte contre le rat taupier. La recherche explore plusieurs pistes pour limiter les dommages causés par le rongeur dans les prairies du Massif Central.

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La pullulation des rats taupiers dans les prairies influe directement sur la qualité et la quantité de l'herbe et des fourrages.

Herbivore, le rat taupier ou campagnol terrestre, se nourrit des racines des végétaux. Depuis quelques années, la prolifération de ce rongeur est devenue un problème économique pour les agriculteurs du Massif Central. Il détruit des centaines d'hectares de prairie. Pour compenser les pertes de fourrage, les éleveurs sont contraints d'acheter du foin pour leurs animaux. La préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé le 31 mai que l'Etat va consacrer plus de 600 000 euros à la lutte contre les rats taupiers.

270 000 euros seront consacrés à la recherche fondamentale. L'Inra, Institut national de la recherche agronomique, travaillera sur différentes méthodes : des nouvelles molécules pour tuer les campagnols, le contrôle de la fertilité par immunocontraception, le piégeage par phéromones, et un protocole de lutte à base de glace carbonique, qui asphyxie les rongeurs dans leurs galeries.

Le Fonds national agricole de mutualisation du risque sanitaire, FMSE, s'est engagé  le 25 mai à indemniser les éleveurs les plus touchés.

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