Du 30 avril au 4 mai, le Giec, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat réuni à Bangkok (Thaïlande), a travaillé sur la détermination des actions prioritaires de lutte contre le réchauffement de la planète. Les discussions sont tendues, les pays en voie de développement souhaitant mettre en exergue la part historique des pays industrialisés. La Chine, l’Inde et le Brésil entendent en effet ne pas obérer leur développement. Le risque serait toutefois que le politique l’emporte sur le scientifique, alors que seul un élan puissant, fondé sur les analyses rationnelles, est à même de limiter à deux degrés la hausse moyenne des températures. Niveau au-delà duquel les phénomènes climatiques et leurs impacts sociaux seront difficiles à contrôler. La prochaine rencontre du Giec se déroulera en novembre, à Valence.