Réduction de l’usage des pesticides : un plan avant le milieu 2008…

28 novembre 2007 - La rédaction 

Le ministre de l’Agriculture a installé le 15 novembre le comité d’orientation du plan de réduction de l’usage des pesticides, dans la droite ligne du Grenelle de l’environnement. Il a assigné à ce comité un objectif clair : remettre sa copie au président de la République avant la fin du premier semestre 2008.

Deux objectifs ont été définis. Le premier concerne une liste de 32 molécules, jugées les plus préoccupantes. 30 dovient être retirées du marché avant la fin 2008 (annonce problable mi-janiver) dix autres devraient suivre en 2010 et les 13 dernières enregistrer une réduction importante de leur usage au plus tard en 2012.
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Les 53 molécules correspondent aux 47 substances actives incluses dans le plan de réduction des risques liés aux pesticides, auxquelles sont venues s’ajouter six autres (dont coumafène, glufosinate, procymidone, fénarimol et trifluraline). <br />
Leur retrait se ferait en étant “pro-actif” par rapport à la législation européenne, qui demeure de fait un cadre légal incontournable. Deuxième objectif : élaborer le “plan de réduction de 50 % de l’usage des pesticides dans un délai de dix ans, si possible”. Le comité d’orientation, composé des membres du groupe de travail du Grenelle, élargi aux professionnels (Coop de France, FNA, UIPP…), est présidé par Michel Barnier. Il se réunira tous les trois mois. Une mutation qui devra se faire, a souligné le ministre, avec les agriculteurs, et en tenant compte d’une demande croissante de biens alimentaires. Il s’agit donc de produire plus et mieux. </p>
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<div class=Quinze experts vont travailler sur le plan de réduction des usages de pesticides

Pour avancer rapidement sur le plan de réduction de l’usage des pesticides, un groupe de quinze experts va travailler à un rythme plus soutenu, sous la présidence de Guy Paillotin. Cinq axes de travail ont été définis par le ministre : les indicateurs de suivi ; l’évaluation des marges de progrès; la mobilisation de la recherche ; le renforcement des réseaux de surveillance (à un moment où la PV se retire région après région des avertissements agricoles..) et, enfin, la capacité à diffuser les pratiques sur le terrain. Ce dernier point se focalise sur la formation des agriculteurs et la “professionnalisation des métiers de la distribution et du conseil phytosanitaire autour d’un objectif de certification”.

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