Retour sur le colloque « Glanage contre gaspillage »

Solidarité avec ceux qui souffrent de la faim, sensibilisation à l'enjeu du gaspillage alimentaire, plaisir d'une activité collective, intérêt économique : les objectifs des glaneurs, évoqués lors du colloque « glanage contre gaspillage », sont multiples. Organisé le 4 octobre à Paris par France Nature Environnement, avec le soutien de l'Ademe, l'événement a permis de faire le point sur le développement de cette pratique.

Le renouveau du glanage
Le glanage est une coutume ancienne qui consiste à ramasser des fruits, légumes et céréales restés ou tombés au sol dans un champ ou un verger, après la récolte. Mise en avant par des associations, cette activité a connu un regain d'intérêt de depuis quelques années et s'étend à de nouveaux espaces de production et de distribution (potagers des particuliers, friches, parcs publics, marchés, petits commerçants, grandes surfaces…).

Une activité qui s'organise
Les porteurs d'initiative ont affirmé lors du colloque être de plus en plus soutenus par des acteurs privés et publics. Les collectivités, en particulier, peuvent appuyer des projets en mettant à disposition un local, du matériel, ou en intégrant ces projets dans des dispositifs mis en place dans les domaines de l'alimentation, des déchets et de l'économie sociale et solidaire. Deux pistes de développement du glanage ont été soulignées le 4 octobre par les porteurs d'initiatives : la création d'outils méthodologiques en commun et la levée de certains flous juridiques auxquels leurs activités sont confrontées.

En savoir plus sur la lutte contre le gaspillage alimentaire.