La ministre de l’Écologie et du Développement durable, Nelly Olin, lance un appel à tous les acteurs économiques pour les alerter sur les difficultés en matière de sécheresse que le pays pourrait connaître en 2006. Selon la ministre, le niveau des nappes phréatiques est encore très bas et nous pourrions connaître une sécheresse historique. Entre le 1er septembre et le 30 novembre 2005, les “pluies efficaces” ont été inférieures à la moyenne calculée depuis 1946 sur la quasi-totalité du territoire. Le Languedoc-Roussillon tire certes son épingle du jeu, mais une majorité de départements n’a reçu que 30 % ou moins des précipitations habituelles. Dans le Poitou-Charentes, déjà très affecté par la sécheresse l’an dernier, le déficit pluviométrique est supérieur à celui de 1976. Ailleurs, d’autres cours d’eau présentent une baisse de 20 % à 70 % de leur débit normal. Des coupures d’eau précoces sont à envisager. Fin janvier, les préfets devront avoir réuni les comités sécheresse départementaux. Une réunion sera ensuite tenue au niveau national début février.