La confusion sexuelle, les micro et macro-organismes ainsi que les stimulateurs de défense des plantes sont expliqués par les chercheurs de l'Agence.
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Pour la deuxième année consécutive, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), propose sur son stand au Salon de l'agriculture d'expliquer les mécanismes des solutions de biocontrôle. « Notre rôle est d'accompagner ces évolutions et de les démocratiser », témoigne Françoise Weber, directrice générale adjointe en charge des produits réglementés à l'Anses. L'agence délivre depuis le 1er juillet 2015 les autorisations de mise sur le marché de ces produits et s'assure de leur efficacité et de leur innocuité.
Plus de trente acteurs de la filière s'unissent pour consolider le secteur
Par ailleurs, le 1er mars, un consortium privé-public, regroupant des acteurs de la filière du biocontrôle, a été officiellement lancé : « Il faut réunir nos forces pour pouvoir créer et développer des outils du biocontrôle », annonce Hervé Guyomard, directeur scientifique à l'Inra, à l'initiative du projet. Instituts de recherche, associations, instituts techniques, industriels,… ce consortium de recherche et d'innovation regroupe plus de trente acteurs dans le but de consolider le secteur français du biocontrôle et de pouvoir offrir aux utilisateurs des méthodes alternatives aux produits phytosanitaires. Il regroupe notamment l'Inra, le Cirad, le ministère de l'Agriculture, l'ACTA, IBMA France, BASF, Bayer, InVivo, Syngenta, De Sangosse, Lesaffre, Goëmar, Koppert France.
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