Fouzia Smouhi, directrice du GIE Culture raisonnée contrôlée, devant la maquette présentant le parcours du Blé de nos campagnes.
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Un grand tableau noir pour que les enfants dessinent, une maquette expliquant le parcours vertueux d'un blé, du champ au boulanger… et des agriculteurs et collecteurs prêts à expliquer leur passion d'un blé de qualité produit dans les meilleures conditions environnementales. Le stand Le Blé de nos campagnes a accueilli de nombreux visiteurs, curieux de savoir en quoi un blé pouvait se différencier d'un autre.
Les professionnels présents ne demandaient pas mieux que d'expliquer l'attention particulière portée à ces blés, produits dans une logique de filière, et qui représentent désormais 6 % du marché du blé panifiable français. « La démarche que nous mettons aujourd'hui en avant existe depuis plus de 15 ans », explique Fouzia Shouhi, directrice du Groupement Culture raisonnée contrôlée, à l'origine de la marque Le blé de nos campagnes. « Elle est née en Bourgogne, et concerne aujourd'hui 1 500 agriculteurs, 23 coopératives et négoces agricoles, 36 meuniers, une dizaine d'industriels et plus de 5 000 artisans boulangers. » Principales caractéristiques pour ces blés 100 % français : la façon dont ils sont cultivés intègre des critères environnementaux et de biodiversité sensiblement supérieurs à la réglementation. Ils sont garantis par une très officielle Certification de conformité produit. Leur stockage est assuré sans le moindre recours à un insecticide. Les bassins de production et de transformation sont organisés pour limiter les transports. Le tout permet une valorisation du quintal de blé de l'ordre de 15 à 20 euros pour les agriculteurs.
Pourquoi créer la marque Le blé de nos campagnes en 2014 et la lancer avec autant d'énergie, la démarche étant elle déjà bien rodée ? « L'ambition est d'assoir la marque pour mieux la développer, de passer d'une communication à l'intérieur de la filière à une communication vers le consommateur » explique Fouzia Shouhi.