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La race Nantaise comptait moins de 100 vaches en 1990. Elle tutoie aujourd'hui la barre des 1000 individus.
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Pour l'édition 2017 du Salon de l'agriculture, le stand de l'Institut de l'élevage était placé au cœur du Hall 1, entouré d'animaux, en particulier de vaches régionales. Une situation idéale, compte tenu de la thématique mise en avant. « En tant qu'animateurs de l'organisme de sélection Races bovines locales à petits effectifs, nous soulignons l'importance de préserver ces races, témoigne Delphine Duclos, en charge de ce dossier à l'Idele. L'un des enjeux majeurs est la gestion de la consanguinité au sein de ces patrimoines génétiques limités. »
La dimension économique n'est pas oubliée : les éleveurs investis sont accompagnés, individuellement et, dans certains cas, collectivement, pour consolider leurs modèles de production, notamment la transformation et la vente directe.
Douze races sont accompagnées pour l'organisme de sélection : elles représentent aujourd'hui 8500 vaches, soit 8 fois plus qu'il y a trente ans.
