Sofiprotéol demande un soutien accru aux biocarburants de 2e et 3e génération

4 octobre 2012 - La rédaction 

Le Gouvernement envisage de plafonner à 7 % le taux d'incorporation des biocarburants dits de première génération. Or l'objectif européen s'élève à 10 % d'énergies renouvelables dans les transports en 2020. Pour atteindre cet objectif, Sofiprotéol, qui a pour mission de développer les débouchés et valoriser les productions oléagineuses et protéagineuses, demande un soutien accru des pouvoirs publics pour le développement des biocarburants dits de 2e et 3e génération ainsi qu'au biokérosène destiné à l'aviation qui nécessitent de lourds programmes de recherche.

Sofiprotéol rappelle que 60% de la matière première agricole utilisés pour la production de biodiesel deviennent des protéines végétales, les tourteaux, indispensables à l'alimentation animale et aux éleveurs. Grâce aux biocarburants, l'auto-approvisionnement en protéines de la France est passé de 25% dans les années 2000 à 55% aujourd'hui.

Par ailleurs, le groupe s'interroge sur les moyens mis en œuvre pour atteindre l'objectif, fixé par l'Union européenne et adopté par la France, de porter à 10% la part des énergies renouvelables dans les transports d'ici 2020, les nouveaux biocarburants n'étant pas disponibles avant 2020 ou 2025.

Sofiprotéol se réjouit, néanmoins, de la volonté de Stéphane Le Foll de ne pas remettre « en cause les investissements et les emplois » de la filière.

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