Solaire rime à tort avec bouc émissaire

3 novembre 2010 - La rédaction 

En confirmant le 25 octobre que le gouvernement envisageait une hausse des tarifs de l’électricité de 3 à 4 % début 2011, les ministres de l’Economie et du Budget, Christine Lagarde et François Baroin, ont essuyé une volée de critiques. La Consommation logement cadre de vie (CLCV) crie à un « manifeste manque de transparence » et réclame à la Commission de régulation de l’énergie « de diligenter un contrôle indépendant pour vérifier les demandes d’EDF ». Quant au Syndicat des énergies renouvelables, il s’interroge sur le fait que ces sources alternatives soient désignées comme le « bouc émissaire habituel ». Le Ser fait remarquer que « les énergies renouvelables, si elles bénéficient d’un soutien financier, ne représentent pas aujourd’hui, à elles seules, une charge qui justifie l’augmentation de 3,2 % de la facture électrique ». Et d’ajouter « qu’en 2010, les énergies renouvelables électriques auront coûté 6,3 euros par ménage ».

Le Syndicat des énergies renouvelables regroupe les industriels de l’ensemble des filières énergies renouvelables : biomasse (FBE), bois, biocarburants, éolien (FEE), énergies marines, géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire photovoltaïque (Soler), solaire thermique et thermodynamique.

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