Plus de quarante personnes ont assisté au 1er colloque organisé par Virtuose, le pôle végétal, inauguré à Terres en fête. Objectif ? Débattre d’une méthode de protection des cultures qui consiste à stimuler les défenses naturelles de la plante. Méthode d’autant plus intéressante dans le contexte actuel de réduction de l’utilisation des pesticides. Pour faire face aux agresseurs que sont les bactéries ou les champignons, les chercheurs et techniciens ont mis en avant l’utilité des SDN (Stimulateurs de défense naturelle) de type éliciteurs. Ceux-ci « miment le pathogène » pour provoquer la cascade de signalisation provoquant la production de molécules de défense. Autre idée : les SDN potentialisateurs qui contrairement aux premiers agissent seulement lors d’une infection d’un pathogène. Reste que cette nouvelle piste dans la protection des cultures implique de mieux connaître les mécanismes, biochimiques et moléculaires.
En France, il a fallu attendre 2002 pour que la première spécialité à base d’un éliciteur naturel ait été homologuée par la société Goëmar. Parmi les obstacles bloquant encore le développement des stimulateurs : leur moindre efficacité tout d’abord par rapport aux fongicides conventionnels en plein champ. De plus leur utilisation entraîne un positionnement précis et reste dépendant de l’état de la plante. La difficulté de leur production pose problème. Mais les firmes semblent bien décidée à investir ce segment prometteur, à l’instar de Bayer CropScience qui vient de dédier un laboratoire à La Dargoire sur ce principal sujet de recherche.
En France, il a fallu attendre 2002 pour que la première spécialité à base d’un éliciteur naturel ait été homologuée par la société Goëmar. Parmi les obstacles bloquant encore le développement des stimulateurs : leur moindre efficacité tout d’abord par rapport aux fongicides conventionnels en plein champ. De plus leur utilisation entraîne un positionnement précis et reste dépendant de l’état de la plante. La difficulté de leur production pose problème. Mais les firmes semblent bien décidée à investir ce segment prometteur, à l’instar de Bayer CropScience qui vient de dédier un laboratoire à La Dargoire sur ce principal sujet de recherche.