« La suppression des matières actives indispensables pour la production de pommes entraîne une hausse du prix de revient de 25 % la première année et de 50 % la deuxième année», selon le Collectif “Sauvons les Fruits et légumes”. « Face à une telle augmentation du prix, le consommateur se tournera vers des productions issues d’autres pays où les normes sont moins rigoureuses ». Cette étude d’impact a été présentée le 26 novembre à l’Assemblée nationale de cette association, suite à l’engagement de la France et de l’Europe dans une réduction drastique des pesticides. « Les maladies et les parasites qui attaquent les cultures n’ont pas pour autant disparu ! Certaines productions se trouvent même déjà sans molécule pour lutter contre les agressions. Cette situation s’avère catastrophique à l’heure où le climat est propice au développement des maladies provoquées par les champignons », ajoute le collectif. Quelques conséquences citées : irrégularité des approvisionnements, dérégulation du marché des fruits et légumes, volatilité des prix, abandon des productions françaises… Si des solutions alternatives existent pour lutter contre les maladies, elles ne peuvent qu’être complémentaires de l’usage des produits pesticides.