Tableau nutritionnel : les consommateurs souhaitent une harmonisation

21 décembre 2007 - La rédaction 

Plus de 56 % des consommateurs déclarent ne lire que rarement ou jamais les tableaux nutritionnels sur les étiquettes des aliments. Cette raison a amené l’association de consommateurs CLCV (Consommation logement et cadre de vie) et la DGAL (Direction générale de l’alimentation du ministère de l’Agriculture) à réaliser une nouvelle enquête sur l’étiquetage nutritionnel des aliments, afin de mieux cerner leurs attentes.

 

Cette enquête fait ressortir plusieurs points essentiels :

– 87.5% des consommateurs souhaiteraient que les étiquetages nutritionnels soient harmonisés. Le Bureau européen des unions de consommateurs a dénombré pas moins de 22 formats d’étiquetages en Europe. C’est une source de complexité et donc un frein ;

– la demande pour une simplification des termes est forte : près de 77% des consommateurs souhaiteraient voir le mot « lipides » remplacé par « graisses » ou « matières grasses » ;

– plus de 54% des consommateurs sont favorables à un étiquetage sur la face avant des emballages ;

– les consommateurs restent attachés à l’information minimale actuelle (teneurs en énergie, en protéines, en glucides, en lipides). Les demandes d’information complémentaires portent prioritairement sur les matières grasses saturées et le sel.

 Les consommateurs sont très partagés, pour la forme de l’étiquetage, entre les schémas (formats « graphiques ») et les chiffres (formats « numériques »). Les approches visuelles (histogrammes, cadrans…) semblent moins bien acceptées, notamment par les personnes âgées ou peu diplômées. « C’est probablement la combinaison d’une information numérique et graphique qui permettrait de répondre le mieux aux attentes des consommateurs » estime la CLCV.

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter