Le Marais Poitevin, une zone humide de 16 000 ha à cheval sur trois départements : la Vendée, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime. D’un côté, la Direction régionale de l’environnement et les associations environnementalistes. De l’autre, les irrigants et le conseil général. Au centre, une tension de plus en plus vive autour de la gestion de l’eau. Pour les premiers, une certitude. Si les irrigants cessaient de prélever l’eau dans les nappes pour arroser les cultures, le niveau de l’eau dans les différents canaux du marais resterait haut, même en été. « Ce n’est pas aussi simple, rétorque Michel Chauvin de la Chambre d’agriculture. Tout d’abord, aucun prélèvement n’est effectué dans la zone même du Marais. Toutes les cultures irriguées le sont en périphérie.