Top départ de l’année internationale des forêts

La France a été la première, décalage horaire oblige, à annoncer le lancement officiel de l’année internationale des forêts, le 2 février. Une année de sensibilisation et de mobilisation sur la question des forêts, pour améliorer leur protection… mais pas vraiment une année de décision. « Il n’y aura pas de big bang », a reconnu Jacques Le Héricy, directeur de l’environnement et du développement durable à l’Office national des forêts. Hormis le forum mondial des forêts qui se déroule à New York jusqu’au 4 février, pas de rendez-vous majeur en perspective. Les décisions-clés concernant les forêts ont

Lancement de l’année internationale des forêts, le 2 février à Paris, en présence de son porte-parole, l’actrice Isabel Otero. Crédit photo : M.L.

déjà été actées l’année dernière à Cancun notamment. Ainsi, 2011 devrait voir se concrétiser progressivement le mécanisme Redd+ (1).

Les services méconnus rendus par la forêt
Sensibiliser aux enjeux d’une gestion durable des forêts sera l’objectif principal de cette année 2011. Car les services rendus par les forêts sont multiples : production de bois, dont les usages vont de la construction à l’énergie en passant par le papier, stockage du carbone dans le bois et les sols, biodiversité, habitats naturels, épuration et rétention de l’eau, lieux de récréation, éléments de paysage, source de plantes médicinales…

Evénements en France
Un certain nombre d’événements (une vingtaine pour l’instant, mais une cinquantaine en attente) seront organisés au cours de cette année. Les ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie appellent aux bonnes volontés qui souhaiteraient faire labelliser leurs événements « année internationale des forêts ». Un site internet recense ces opérations de sensibilisation.

A l’international, “l’Année internationale des forêts doit servir à mettre en lumière le lien entre peuples et forêts, et les avantages que peuvent en tirer les populations locales lorsqu’elles gèrent leurs forêts dans une optique durable et innovante”, a souligné Eduardo Rojas, Sous-Directeur général de la FAO pour les forêts.

(1) « réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et la dégradation forestière et le rôle de la conservation, de la gestion forestière et de l’accroissement des stocks de carbone »