“Les filières actuelles de production de biocarburant (biodiesel et ETBE) ne constituent pas des solutions viables à terme car trop d’hectares seraient nécessaires pour la demande future”, estime l’Inra. L’institut de recherche travaille sur une autre voie de production d’éthanol à partir de lignocellulose, qui constitue la matière végétale la plus abondante mais qu’on ne sait pas, pour l’instant, transformer de façon rentable en biocarburant. Des chercheurs de l’Inra de Marseille étudient la transformation de lignocellulose par les enzymes de champignons filamenteux. “Cette voie biologique permet d’agir de manière hautement spécifique et n’engendre aucun sous-produit”, précise l’Inra.