Trois questions à Jean-Pierre Rennaud, directeur environnement du groupe Danone

Le groupe Danone agit pour réduire de manière durable l’impact sur l’environnement de chacune des étapes du cycle de vie de ses produits : de la meilleure gestion des intrants pour l’agriculture jusqu’au recyclage des emballages vides. Ainsi, la production laitière selon le référentiel français de l’agriculture raisonnée est totalement en phase avec l’engagement de Danone pour la promotion de l’agriculture durable. En outre elle rejoint les attentes du consommateur et du citoyen en matière de protection de l’environnement et de bien-être animal.

Progressivement depuis 2004, nous mettons en place des groupes d’éleveurs pilotes dans nos quatre principaux bassins de production en France. Chaque groupe est constitué d’une douzaine d’éleveurs volontaires pour aller à la qualification de leur exploitation. Ils sont animés conjointement par l’Institut de l’élevage et Danone France. En plus des pré diagnostics et du suivi des plans d’actions en vue de la qualification, une étude d’impact des pratiques agricoles est proposée à chaque éleveur : bilan des minéraux, bilan énergétique, impact des pratiques phytosanitaires. Début 2005 les trois premières exploitations Danone ont été qualifiées. Elles étaient parmi les toutes premières exploitations laitières à décrocher la qualification. Le référentiel DQSE (Danone qualité sécurité environnement) que doivent respecter les éleveurs Danone est une priorité pour nous dans le monde entier. Il permet de sécuriser tous les aspects de la production laitière. De manière plus large, notre implication en France dans l’agriculture raisonnée doit nous permettre de sécuriser l’ensemble des pratiques agricoles des exploitations qui nous livrent leur lait.

Le groupe Danone soutient les démarches d’agriculture durable dans tous les pays où il est présent et en assure la promotion au niveau mondial. Ainsi en France Danone est logiquement devenu partenaire de Farre en 2000. Outre le soutien financier aux activités générales de Farre, nous encourageons particulièrement les travaux visant à obtenir une équivalence entre les différents référentiels européens, ou ceux qui permettraient d’obtenir des avantages décisifs au profit des exploitations qualifiées.