Six mois après son élection, Donald Trump continue de marquer la rupture avec son prédécesseur Barack Obama. Tandis que les pays signataires des accords de Paris de 2015 sur le changement climatique se réunissent à partir du 8 mai à Bonn, en Allemagne, pour discuter de leur mise en application, le président américain fait peser la menace du retrait des États-Unis du programme. En plus d’un manque de soutien financier, l’absence des États-Unis enverrait un signal négatif fort alors qu’ils sont le deuxième pays émetteur de gaz à effet de serre. Le président Trump a annoncé qu’il annoncerait sa décision fin mai.
La communauté mondiale fait pression contre cette sortie
Les accords de Paris ont à ce jour été signés par 144 pays qui représentent 83 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Le ministre de l’Environnement des Maldives a souligné l’importance cruciale de ces négociations, qui dureront dix jours, surtout pour les états côtiers et insulaires, gravement menacés par la montée des eaux. En plus des acteurs internationaux, Donald Trump subit les pressions de son propre pays : de grandes entreprises comme Google, Microsoft, Intel et une très grande majorité des entreprises implantées sur le sol américain exhortent le président à ne pas sortir des accords de Paris.
Parallèlement, la Chine et l’Inde ont renouvelé leur engagement total dans la démarche, l’Inde a même fixé l’objectif de 100 % de véhicules électriques d’ici à 2030.