Un affichage environnemental pour progresser et non pour sanctionner

15 octobre 2010 - La rédaction 

En parallèle de la plate-forme Ademe-Afnor qui planche sur l’étiquetage environnemental, de nombreuses études sont menées pour tenter d’alimenter les débats. Arvalis travaille par exemple avec l’Inra, l’ART en Suisse et l’Ademe sur le projet Agribalyse d’une durée de trois ans : 2010- 2012. Le but : identifier les itinéraires techniques des cultures agricoles les plus

Mission pour la recherche agronomique : identifier les itinéraires techniques des cultures les plus représentatifs de la production nationale pour ensuite définir des chiffres en termes d’émissions de GES, de pollution de l’eau, d’impact sur la biodiversité…

représentatifs de la production nationale, pour, ensuite, établir des chiffres en termes d’émission de CO2, de pollution de l’eau… Une fois ce travail réalisé, une autre phase de l’étude consistera à voir s’il est possible d’affiner, de préciser ou de simplifier ces chiffres en fonction des modes de production (bio, conventionnel…), des types de débouchés… Comme le rappelle Delphine Antolin, chargée de mission au développement durable pour Coop de France : « N’oublions pas que ce mouvement doit être un levier de progrès pour tous les acteurs, agriculteurs, distributeurs ou industriels, et non une démarche de sanction. Il faut donc viser des potentiels d’amélioration. Dans cette optique, où placer le curseur d’exigences, de précision ? »

Et hors des frontières ?
« L’idée n’est pas non plus de construire un système à côté de l’existant mais bien de profiter des démarches déjà en place, comme Agri-Confiance. Quelle place y a-t-il, aussi, pour les filières de qualité ? Il faut une cohérence à l’échelle nationale mais aussi, pourquoi pas, à l’échelle européenne. » Sur ce point, la France semble en avance. Mais les pays importateurs ne devront-ils pas rapidement se mettre au diapason ? Sinon, quelle légitimité accorder à l’affichage environnemental si les produits importés en sont dispensés ? Que l’on se rassure, les experts cherchent aussi une réponse à cette question.

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