Un besoin de reconnaissance mais un avenir prometteur

12 janvier 2007 - La rédaction 
Le 8 janvier, le Sénat accueillait les 10e rencontres Farre de l’agriculture raisonnée, sur le thème de la différenciation par la preuve. Trois grands points abordés lors de ce colloque : communication, avenir des aides européennes, et projets des candidats à l’élection présidentielle dans les domaines de l’agriculture et l’environnement.

  • L’Etat encourage l’agriculture raisonnée à mieux communiquer

Lors du 10e colloque Farre de l’agriculture raisonnée, plusieurs témoignages d’agriculteurs membres du réseau, sont venus renforcer l’idée de la nécessité de mieux communiquer vers les consommateurs. Allant dans ce sens, Dominique Bussereau, ministre de l’agriculture et de la pêche a présenté l’action menée par la Cnar (Commission nationale de l’agriculture raisonnée et de la qualification des exploitations). Ainsi, le projet de décret modifiant le dispositif du 26 mars 2004 relatif aux conditions d’utilisation du qualificatif « agriculture raisonnée » est en préparation. Le but étant « d’obtenir une juste reconnaissance et de renforcer par le biais de l’étiquetage le contrat de confiance entre les consommateurs et le monde agricole », a-t-il indiqué.

  • Après 2013, maintien des aides en faveur de l’environnement

Tomãs Garcia Azcarãte, chef d’unité à la DG Agri de la Commission européenne.

Tomãs Garcia Azcarãte, chef d’unité à la DG Agri de la Commission européenne s’est montré rassurant au sujet du maintien des aides européennes après 2013 : «je voudrais faire passer un message de tranquillité et de continuité. Les aides seront toujours attribuées à tous ceux qui participeront aux démarches de qualité, de gestion de l’espace et de l’environnement», a-t-il assuré. Pour encourager ce type d’engagement, Dominique Bussereau a manifesté son soutien au réseau Farre : «nous devons nous mobiliser afin que les efforts consentis par les exploitants soient payés d’un juste retour ».

 

 

  • Le développement durable vu par les prétendants à l’Elysée

A l’initiative de Farre, trois questions ont été posées aux candidats à l’élection présidentielle sur les enjeux environnementaux en lien avec l’agriculture. Dans cette période de pré campagne électorale, tous les prétendants à la présidence se sont placés en défenseur de l’agriculture, prenant plus ou moins en compte les préoccupations environnementales. Mais tous ne s’engagent pas dans le débat avec la même ferveur. De plus, aucun candidat ne conteste l’aide aux agriculteurs qu’à la condition d’y apposer certaines exigences comme le respect de l’environnement. Enfin, tous les répondants sont globalement favorables au réseau Farre et à l’agriculture raisonnée.

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