Le professeur Gary Strobel de l’Université d’Etat du Montana aux Etats-Unis vient de découvrir un champignon capable de transformer n’importe quel déchet végétal en biocarburant. Une découverte révolutionnaire d’autant que jusqu’à maintenant tous les procédés développés nécessitent la transformation préalable de la cellulose en sucre. Le Gliocladium roseum, originaire de Patagonie, a ainsi inversé les tendances grâce notamment à sa production de molécules d’hydrocarbures quasiment identiques à celles trouvées dans les combustibles fossiles. Inconvénient ? Plusieurs chercheurs spécialisés dans les biocarburants pointent toutefois la lenteur du processus et son faible rendement.