L’ONF y trouve son compte
Du bois déchiqueté, issu des éclaircies et coupes de branches lors de l’entretien de la forêt d’Orléans, des plaquettes forestières et des connexes (déchets) de scierie, alimentent le nouveau foyer. Une filiale de l’Office national des forêts, ravie d’avoir trouvé un débouché régulier pour son petit bois, gère l’exploitation et la logistique de ces coproduits. “Notre demande a un effet structurant sur la filière bois, peu habituée à gérer des contrats longue durée portant sur de gros volumes, mais qui possède une véritable opportunité face à la hausse continue du coût de l’énergie.”
De sérieuses économies qui donnent envie d’aller plus loin
L’investissement réalisé porte sur 2,155 millions d’euros. “Les économies d’énergie réalisées, par rapport au prix du gaz naturel, vont payer l’installation en quatre ans !” En parallèle, l’usine développe ses propres expériences pour valoriser la production agricole. Elle possède une plantation de miscanthus en deuxième année, susceptible de compléter le bois pour alimenter le foyer. De même, le développement d’une activité de production de granulés de bois, combustibles pour alimenter les chaudières, est en réflexion et la technique en phase de test.