A peine nommé ministre de l’Environnement, du Développement et de l’Aménagement durables, Alain Juppé annonçait la tenue d’un Grenelle de l’environnement à l’automne et recevait avec le chef de l’Etat les principales associations écologistes, le lundi 21 mai au matin, puis les experts, chefs d’entreprises en intellectuels l’après-midi. Des associations plutôt satisfaites à l’issue de cette rencontre, considérées comme des partenaires à part entière. Des groupes de travail sont constitués pour préparer la conférence. « Il s’agit bien de négociations sur des mesures concrètes », a précisé le président de la République , qui fixe trois priorités : le changement climatique, la biodiversité et les conséquences des pollutions sur la santé. La présence le 21 mai du philosophe Edgar Morin, qui avait été très actif lors de la Conférence de Paris en février 2007 sur le changement climatique, a contribué à donner une dimension globale aux débats. Dimension indispensable, car si les dossiers conflictuels ne manquent pas, en premier lieu le nucléaire et l’agriculture, les enjeux du réchauffement climatique méritent que soient engagées des actions concrètes.