Surveiller la plante grâce à son ADN. La nouvelle innovation développée par Arvalis et Biogemma permet de mesurer en temps réel les besoins de la plante en azote mais aussi de diagnostiquer à l’avance une attaque de maladie. La “puce à ADN” est une petite plaque de verre ou de nylon de quelques centimètres qui contient un fragment d’ADN de la plante. Ce fragment est constitué de gènes responsables de la fonction étudiée, ici la nutrition en azote. Le principe est qu’un gène responsable est activé quand les conditions du milieu sont modifiées. La puce va “lire” les gènes et repérer ceux qui sont activés, ceux pour qui les conditions ont changé (stress, maladie). Déjà utilisée pour la nutrition azotée du blé, cette innovation gagne aujourd’hui le maïs. Technique lourde et onéreuse pour le moment, le travail est désormais orienté vers un “kit testeur” facile à utiliser par l’agriculteur et à faible coût.