Le tribunal correctionnel de Paris a jugé mardi 18 irrecevable l’action intentée contre Greenpeace, qui avait diffusé en juin 2006 sur son site internet une carte de France mentionnant deux parcelles de maïs génétiquement modifié. Pour le tribunal, la plainte aurait dû être constituée par le ministère public et non par des parties civiles comme cela fut le cas. Il a donc jugé les plaintes des deux maïsiculteurs, Claude Menara et Gilles Metge, irrecevables. Ces derniers estimaient pourtant qu’en publiant la carte de France des champs OGM, assortie d’un texte stigmatisant la production de ces cultures, Greenpeace avait tout simplement provoqué les actions de fauchage. D’ailleurs, dans la nuit du 26 au 27 juillet, l’une des parcelles de Claude Menara avait été fauchée : action revendiquée immédiatement par Greenpeace.