La Caisse des dépôts et consignation vient de lancer un outil financier pour compenser les atteintes portées à la biodiversité. Via sa filiale, CDC biodiversité, elle pourra rémunérer des opérations de restauration et de gestion des écosystèmes d’importance. Dans le cadre de chantier d’aménagement d’infrastructures routières ou ferroviaires, de constructions immobilières ou autres… les acteurs publics ou privés pourront investir, via CDC biodiversité, dans des actions de restauration. Ce levier économique existe déjà. C’est un élément clé de loi sur la protection de la Nature de 1976, puisque pour tout projet de construction, une étude d’impact environnemental au préalable est obligatoire. Selon son résultat, le ministère de l’Ecologie oblige au financement d’actions de compensation. Mais depuis trente ans, l’offre s’est révélée insuffisamment structurée pour être efficace.
Pour Laurent Piermont, PDG de la Société forestière (aussi filiale de la Caisse des dépôts) et qui dirige la CDC Biodiversité, les filières de financement et d’action mises en place ne permettaient pas d’atteindre la taille critique nécessaire à la réalisation de projets d’envergure, cohérents sur l’ensemble des territoires concernés. » Selon Sébastien Genest, président de FNE, association partenaire de ce dossier, l’outil proposé aujourd’hui est une avancée intéressante dans la reconstitution de la trame verte. CDC biodiversité dispose d’une expertise financière et écologique et s’appuiera notamment sur un comité scientifique constitué de spécialistes de l’écologie et de l’économie. CDC Biodiversité est doté d’un capital de 15 millions d’euros. Le «marché» est estimé à environ 500 millions € (coût de l’atteinte à la biodiversité par an). Mais l’objectif, au final serait d’intervenir dans un marché en repli. Signe que les actions et les mentalités évoluent dans le bons sens. Plusieurs projets sont déjà en cours comme l’opération de réhabilitation du Coussoul, un pâturage de la plaine de la Crau (Provence), dernière steppe de France ou l’aménagement de l’autoroute A 63 en Aquitaine.
Pour Laurent Piermont, PDG de la Société forestière (aussi filiale de la Caisse des dépôts) et qui dirige la CDC Biodiversité, les filières de financement et d’action mises en place ne permettaient pas d’atteindre la taille critique nécessaire à la réalisation de projets d’envergure, cohérents sur l’ensemble des territoires concernés. » Selon Sébastien Genest, président de FNE, association partenaire de ce dossier, l’outil proposé aujourd’hui est une avancée intéressante dans la reconstitution de la trame verte. CDC biodiversité dispose d’une expertise financière et écologique et s’appuiera notamment sur un comité scientifique constitué de spécialistes de l’écologie et de l’économie. CDC Biodiversité est doté d’un capital de 15 millions d’euros. Le «marché» est estimé à environ 500 millions € (coût de l’atteinte à la biodiversité par an). Mais l’objectif, au final serait d’intervenir dans un marché en repli. Signe que les actions et les mentalités évoluent dans le bons sens. Plusieurs projets sont déjà en cours comme l’opération de réhabilitation du Coussoul, un pâturage de la plaine de la Crau (Provence), dernière steppe de France ou l’aménagement de l’autoroute A 63 en Aquitaine.