Un projet européen pour réduire les émissions de GES

8 mars 2011 - La rédaction 

Actuellement l’élevage est à l’origine de 37 % des émissions de méthane (CH4), de 65 % des émissions de dioxyde d’azote (NO2) et de 9 % des émissions de dioxyde de carbone (CO2). Et la production de viande pourrait doubler d’ici à 2050. C’est pourquoi, un projet européen pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les élevages a été lancé par 25 instituts de recherche européens, dont l’Institut national de la recherche agronomique, le 1er mars. Nommé “AnimalChange, an integration of mitigation and adaptation options for sustainable livestock production under climate change”, il doit proposer des systèmes de développement durable pour l’élevage en Europe, en Afrique du nord et sub-saharienne et en Amérique latine. Il sera officiellement annoncé le 22 mars lors d’un séminaire à Nice.
Les partenaires d’AnimalChange développeront une série de scénarios, de modèles biophysiques et socio-économiques. Différents volets vont être étudiés : la réduction des incertitudes sur les émissions de GES par les systèmes d’élevage, en intégrant les données sur la séquestration du carbone dans le sol ; l’évaluation des impacts du changement climatique ; l’évaluation des coûts potentiels.

252 partenaires

AnimalChange réunit 252 partenaires publics et privés issus de 12 pays européens, du Sénégal, de Turquie, d’Afrique du Sud, du Brésil, du Kenya et de Nouvelle-Zélande. Son budget global s’élève à 12,8 millions d’euros dont neuf millions financés par la Commission sur une durée de 4 ans, soit de 2011 à 2015.
D’ici à 2050, la production de viande pourrait doubler, passant de 229 millions de tonnes dans les années 2000 contre 470 millions en 2050, et celle du lait s’accroître de 580 à 1043 millions de tonnes. Une augmentation de la production de viande surtout prévue dans des pays en développement ou à économie de transition comme le Brésil, où il sera nécessaire de mettre en place des stratégies pour réduire les émissions de GES sans provoquer de dommages sur le plan économique, social et environnemental.

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