Il y a un lien fort et complexe entre l’alimentation et l’environnement : telles sont les conclusions apportées lors de séance de restitution des travaux pratiques de la Charte de l’environnement, le 29 mai dernier.
Mis en place à l’initiative de Nathalie Kosciusko-Morizet, députée de l’Essonne, rapporteur du projet de loi de la charte, ces travaux ont pour but d’être une base de réflexion pour permettre l’élaboration des textes législatifs concernant l’environnement par l’émergence de propositions concrètes. Les ateliers auxquels participent différents experts, portaient cette année sur l’alimentation. D’où la participation de nombreux nutritionnistes, intervenant sur les problèmes d’équilibre alimentaire, voire sur les allégations nutritionnelles tant décriées. Les produits aussi bien que les habitudes alimentaires ont été évoqués. Par exemple la saisonnalité des fruits et légumes qu’il faut respecter, tout comme l’importance de leur valeur nutritive et gustative. Leur rapport avec l’environnement est important puisque leur production nécessite des techniques culturales, des apports d’intrants, de la consommation d’énergie, tant pour la production que le conditionnement ou le transport, sans oublier des notions d’éthique. L’alimentation est bien au confluent de tous ces enjeux de santé et d’environnement, économiques autant que sociétaux. Le débat concerne aussi l’étiquetage et ce qu’il doit contenir, tant en termes nutritionnels que d’origine, à condition que le message reste clair et simple.
Les propositions sont consultables sur le site www.tp-charte.org/.