C’est l’Onema qui réalise l’étude sur la trame bleue, au côté du Muséum d’histoire L’ÉTAT NE SERA PAS SI DIRECTIF
Un premier document devrait être validé courant mars. Bien évidemment, ce recensement va ensuite être pratiqué sur toutes les autres régions. L’État publiera ensuite un guide national avant la fin de l’année. Se pose aussi la question du « qui fait quoi ». Chaque Conseil régional a la main sur son territoire. Un conseil scientifique régional du patrimoine naturel, constitué de 25 membres, est placé auprès de chaque préfet et président du conseil régional. L’État contrôlera ensuite régulièrement. La crainte des agriculteurs est que ces actions à mener ne deviennent réglementaires et sans contreparties.
Nathalie Kosciusko-Morizet a pourtant promis de nouveaux outils avec les trames verte et bleue. Intervenant devant les Chambres d’agriculture, le 17 décembre 2008, elle a mis en évidence l’intérêt de ces actions, « y compris pour protéger les espaces agricoles de l’artificialisation des terres ». Quant aux moyens, ils seront essentiellement « des procédures contractuelles ». Sans qu’en soient précisés les contours. Car, Christian Barthod, sous-directeur de l’eau et de la biodiversité au ministère de l’Écologie, rapporteur du Comité biodiversité du Grenelle, a toute l’année 2009 pour finaliser le dossier : « Avec les Parcs nationaux, nous avons fait un bilan des outils qui peuvent être utilisés ou adaptés. Nous avons aussi un mandat pour travailler sur la fiscalité », précise-t-il. Autre point fort qui résulte du Grenelle, la possibilité d’inscrire dans les documents d’urbanisme des zones à vocation trame verte et bleue. Toutefois pour le représentant du ministère, il est crucial que les acteurs du monde rural, et plus particulièrement les agriculteurs, s’approprient ce nouvel outil de préservation et de restauration de la biodiversité qu’est la trame verte et bleue, notamment grâce au caractère contractuel de la démarche : « Si les documents d’urbanisme pourront en effet se référer à la future trame verte et bleue, ils n’auront aucune compétence pour définir le mode de gestion des zones identifiées. »
Un premier document devrait être validé courant mars. Bien évidemment, ce recensement va ensuite être pratiqué sur toutes les autres régions. L’État publiera ensuite un guide national avant la fin de l’année. Se pose aussi la question du « qui fait quoi ». Chaque Conseil régional a la main sur son territoire. Un conseil scientifique régional du patrimoine naturel, constitué de 25 membres, est placé auprès de chaque préfet et président du conseil régional. L’État contrôlera ensuite régulièrement. La crainte des agriculteurs est que ces actions à mener ne deviennent réglementaires et sans contreparties.
Nathalie Kosciusko-Morizet a pourtant promis de nouveaux outils avec les trames verte et bleue. Intervenant devant les Chambres d’agriculture, le 17 décembre 2008, elle a mis en évidence l’intérêt de ces actions, « y compris pour protéger les espaces agricoles de l’artificialisation des terres ». Quant aux moyens, ils seront essentiellement « des procédures contractuelles ». Sans qu’en soient précisés les contours. Car, Christian Barthod, sous-directeur de l’eau et de la biodiversité au ministère de l’Écologie, rapporteur du Comité biodiversité du Grenelle, a toute l’année 2009 pour finaliser le dossier : « Avec les Parcs nationaux, nous avons fait un bilan des outils qui peuvent être utilisés ou adaptés. Nous avons aussi un mandat pour travailler sur la fiscalité », précise-t-il. Autre point fort qui résulte du Grenelle, la possibilité d’inscrire dans les documents d’urbanisme des zones à vocation trame verte et bleue. Toutefois pour le représentant du ministère, il est crucial que les acteurs du monde rural, et plus particulièrement les agriculteurs, s’approprient ce nouvel outil de préservation et de restauration de la biodiversité qu’est la trame verte et bleue, notamment grâce au caractère contractuel de la démarche : « Si les documents d’urbanisme pourront en effet se référer à la future trame verte et bleue, ils n’auront aucune compétence pour définir le mode de gestion des zones identifiées. »