(nanotechnologies, ondes radios) et l’eau (PCB, qualité des eaux de baignade ou de boisson…). Dirigée depuis mars 2009 par Martin Guespereau, l’Afsset accueille aussi l’Observatoire des résidus de pesticides (ORP). Elle vient d’être désignée responsable de l’élaboration des indicateurs de risques. Sa présence dans le domaine des produits phytosanitaires va donc croissant.
Au centre du rapprochement, l’ORP
La révision des politiques publiques en cours et les regroupements de nombreux organismes de l’Etat vont dans le même temps se traduire par un rapprochement de l’Afsset et de l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments). Les pesticides constituaient la raison majeure de ce rapprochement : « l’ORP [intégré à l’Afsset] mesure en quelque sorte les pots cassés, alors que l’Afssa gère les dossiers d’autorisation de mise en marché des pesticides. Il n’y a pas de contestation quant à l’intérêt de ces produits mais des doutes quant à leur impact sur l’environnement et la santé au travail. Il est donc bon qu’il y ait un seul lieu où se gère tout ce sujet », a déclaré Martin Guespereau.
L’INVS garde son indépendance
Ce ne sont pas moins de 150 salariés qui sont concernés pour l’Afssa. Soit autant qu’à l’Afsset, en incluant la fusion programmée au 1er juillet avec le Bureau d’évaluation des risques des produits et agents chimiques (BERPC), qui compte 20 agents. A l’inverse l’INVS (Institut de veille sanitaire), dont l’intégration a été un temps évoquée devrait rester telle qu’elle est. “Chacun garde son métier, a développé le directeur de l’Afsset, nous évaluons les risques et l’INVS assure la veille sur les seules questions de santé”. Pour autant, les nombreux sujets traités en commun, dont celui des pesticides, font l’objet de convention, qui devrait se renforcer dans les domaines de la biosurveillance, de la toxicovigilance et des réseaux de médecine du travail.