Recouvert pour moitié par des surfaces dédiées à l’agriculture, le territoire de la métropole de Metz est engagé depuis 2010 dans une stratégie de développement de l’agriculture péri-urbaine, en faveur notamment du maintien des exploitations. La métropole s’est engagée dans un projet alimentaire territorial (PAT) depuis un an. Point d’orgue de cette ambition, l’achat en 2015 des 380 hectares de l’ex-base aérienne 128, sur le plateau de Frescaty. 70 hectares seront dédiés à l’installation d’un « agrobiopôle », afin de promouvoir les circuits courts et la production maraîchère locale.
Un lieu au service des territoires
« Notre but est de redévelopper l’agriculture. Nous ne voulons pas installer des producteurs au milieu de nulle part, mais créer un petit pôle agricole, au service de l’ensemble des territoires », explique Michel Torloting, conseiller délégué au développement de l’agriculture périurbaine à Metz Métropole, le 27 novembre, à l’occasion des Assises de l’agriculture biologique. L’agrobiopôle sera divisé en plusieurs surfaces.
Près d’un tiers du terrain (20 hectares) sera occupé par une ferme en permaculture du réseau Fermes d’Avenir, gérée par six cultivateurs, suite à la signature d’un partenariat avec la métropole en mai 2018. Des activités de maraîchage prendront place sur 10 hectares. Une « couveuse d’entreprise agricole » sera installée sur cinq hectares pour permettre à des candidats à l’installation de « tester » leur activité avant de se lancer. Enfin, 10 hectares hébergeront les activités de transformation et de vente des produits en circuits courts.
Photo Mike-tango