Les jardineries s’engagent ainsi à informer et sensibiliser leurs clients, en magasin, aux risques liés à l’emploi des pesticides, à l’existence de solutions non chimiques, à orienter les clients vers les solutions alternatives qui devront donc être disponibles en rayon : paillage organique, outils pour le désherbage… En interne, cette charte engage aussi les jardineries à former au moins l’un de leurs vendeurs sur les risques liés à l’utilisation des pesticides et sur les solutions sans pesticides. Deux sessions de formation ont déjà eu lieu en février. Bilan : 16 conseillers-vendeurs et un animateur réseau formés.
19 partenaires
Une idée nouvelle ? Pas totalement, puisque la Champagne-Ardenne a mis en place une charte similaire en 2009. En Lorraine, cette initiative émane de la Fredon* Lorraine, soutenue par la Région et les agences de l’eau Rhin-Meuse, Seine-Normandie – en lien avec leur intervention en zone non agricole (ZNA) prévu dans leur 9ème programme d’intervention. En tout 19 acteurs sont impliqués.
L’entretien des jardins contribue, par l’usage des pesticides à la pollution des eaux. Plusieurs facteurs sont régulièrement pointés par la filière des jardineries, de l’horticulture et les pouvoirs publics : les particuliers sont souvent mal informés sur les risques liés à l’usage des pesticides, n’ont pas toujours les bonnes pratiques (surdosage, traitement sur des surfaces imperméables qui favorise le ruissellement vers les cours d’eau…).
Quelques chiffres (source : ministère de l’Ecologie)
78 000 tonnes de pesticides utilisées en France chaque année,
3 900 tonnes utilisées en zones non agricoles : jardins de particulier, mais aussi voirie et espaces verts
2 600 tonnes utilisées par les jardiniers amateurs
90 % des Français jardinent
*Fredon Lorraine : Fédération REgionale de Défense contre les Organismes Nuisibles de Lorraine.