Manger des produits exclusivement issus de l’agriculture biologique déboucherait sur une réduction significative et rapide de la présence de pesticides dans les urines. C’est en tout cas ce que conclut une étude américaine publiée en février dans la revue Environmental Research. Selon cette dernière, les niveaux urinaires de 13 des 14 pesticides recherchés ont considérablement baissé suite à l’adoption d’un régime alimentaire à base de produits bio. Les réductions les plus conséquentes atteignent -82,7 % et -95 % pour deux insecticides.
158 échantillons récoltés en douze jours
Pour arriver à ces résultats, l’étude se base sur 158 échantillons d’urine récoltées auprès de seize personnes (sept adultes, neuf enfants), issues de quatre familles originaires de différentes régions des États-Unis. Ces dernières devaient certifier ne pas consommer habituellement des produits bio et livrer un échantillon d’urine pour chacun des douze jours de l’expérimentation. Un changement alimentaire, vers un régime bio, intervenant au bout de six jours.
Pas d’analyse des produits utilisés en agriculture biologique
Si les auteurs de l’étude soulignent les réductions importantes observées, ils pointent cependant du doigt plusieurs limites à leur expérimentation. Tout d’abord, le faible nombre de participants, mais aussi le fait « qu’aucun des participants n’a été en mesure de déterminer si eux-mêmes ou leurs enfants avaient été exposés à des pesticides en dehors de chez eux ». Enfin, les chercheurs rappellent ne pas avoir mesuré, pour des raisons techniques, les taux de spinosad, seul pesticide approuvé pour la production biologique avec une tolérance alimentaire, par l’agence américaine pour la protection de l’environnement.
Et c’est reparti pour l’intoxication. 158 pipis… De 16 personnes. Et surtout, on ne cherche pas les pesticides autorisés en bio. (Car OUI, le bio en utilise, des vraiment moches comme le sulfate de cuivre).
Le petit business @coquelicots_ /@Veillerette continue https://t.co/ILY8wGRJOc
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) 13 février 2019
Un échantillon de 16 personnes ce n’est pas sérieux pour tirer des conclusions Ce n’est pas une étude mais une séralinade de plus.
Un échantillon de 16 personnes ce n’est pas sérieux pour tirer des conclusions Ce n’est pas une étude mais une séralinade de plus.